Lug

Informations Globales
Peuple: Lugens
Langues Officielles: Norddien, Commun
Religion Officielle: Polythéisme Norddien
Nombre: ~ 3 000 000
Capitale: Vrazskow



Généralités:

Lug est un vaste pays à l'est d'Aethernalia, qui puise ses origines à l'époque des grande migrations des Nordds, via des colons ayant remonté la Volnia. Pendant longtemps, Lug a été fracturé en de nombreuses principautés, et par conséquent la région était considéré comme de faible importance par les autres puissances d'Aethernalia. De plus, son territoire assez pauvre en ressources stratégiques, ce qui a freiné son développement pendant longtemps. Mais les derniers siècles ont vu la montée en puissance d'une Lug unie, qui peut à présent faire entendre sa voix dans la "cour des grands".
Mais la plus grande particularité de Lug revient dans le mélange de sa population: une intégration totale du peuple des vampires parmi ce pays humain. Les vampires occupent une place particulière dans la société Lugen, et nul part ailleurs peut-on observer un mélange .
Concernant le territoire de Lug, celui-ci peut être divisé en deux: le Nord du pays, très développé et riche, cœur de la puissance Lugen, et le Sud du pays, composé de vastes plaines et de steppes encore plus au sud, où à l'inverse du nord on ne trouve presque que des petits villages pauvres où le peuple vit dans des conditions médiocres. Cette division du territoire est l'une des problématiques principales du pays à l'époque actuelle et amène jusqu'à une division du pays.


Régime

A l'image de ce pays possédant tant de particularités, le régime à Lug est unique Aethernalia. Longtemps dirigé par une main de fer par des princes puis par un roi unique, la monarchie de Lug a été renversée il y a de cela quelques décennies pour laisser place à une république oligarchique, contrôlée par les nobles et les bourgeois. A la tête du pays se trouve le Conseil de la République, où siègent sept membres. Trois de ces membres sont les chef des trois familles de vampire les plus puissante: les Draguliya, les Everec et les Tepes, en remerciement de l'aide vitale qu'ils ont apporté au grand coup d'état des nobles. Ces trois membres sont élu de façon permanente, ce qui n'est pas le cas des quatre autres. En effet, les quatre autre membres du conseil sont des humains élus pour six ans, mais uniquement parmi les familles nobles et bourgeoises. Un chef du conseil est élu tous les trois ans parmi les quatre membres temporaires, ce qui signifie que les membres vampires ne peuvent pas accéder à cette fonctions, bien qu'en réalité le Chef du Conseil n'a pas vraiment plus de pouvoir de décision que les autres membres.
Le chef actuel du conseil est Nikolai Tchersnokov, un bourgeois réputé pour son patronage envers la Guilde des Marchands. Cette dernière, qui a été fondée à Lug peu après la Paix Globale et le Grand Coup d’État, possède des liens très étroits avec le pouvoir Lugen, et tente souvent d'influencer les décisions de ce pays en sa faveur. Pour cette raison, le conseil est souvent qualifié de corrompu par les classes basses, et il est évident que depuis l'établissement de la République le pays s'est mis à avancer à deux vitesses, le nord du pays, où siègent les grandes cités, continuant de s'enrichir, tandis que le sud a été délaissé presque totalement, créant une situation de misère jamais observée encore auparavant. Cela a mené à la création de l'Ordre des Cosaques, qui menace de plus en plus le pays d'une véritable division.


Population

En tant que descendants des Nordds, les Lugens sont blancs de peau et possèdent une carrure plutôt grande et une pilosité développée. Au contraire des Nibéliens, qui réfutent leurs origines, les Lugens ne montrent aucun signe de complexe vis à vis de leur ascendance et entretiennent d'ailleurs des relations cordiales avec Sjaelland, berceau des Nordds. Par conséquent, ils ont conservé le langage Nordd, parlé également à Sjaelland et Faeryth, ainsi que plusieurs aspects de la culture Norddienne.
La population des Lugens avoisine les 3 millions d'habitants, repartie à peu près de manière entre le nord et le sud. Tandis que le population au nord est concentrée dans les grandes cités, au sud les habitants sont complètement étalés sur tout le territoire, répartis en petits hameaux paysans. Mais la différence entre gens du sud et gens du nord ne se limite pas à une question de concentration, le fossé entre les deux continuant de se creuser, on observe des différences de plus en plus flagrantes dans les traditions, les habitudes et les dialectes, au point qu'on pourrait presque dire qu'il s'agit de deux population différentes.
En ce qui concerne les Vampires, ceux-ci vivent principalement dans le Nord du territoire, la plupart se sont intégrés à la société humaine, mais les plus vieilles familles vivent encore dans leurs somptueux châteaux dans les montagnes, bien qu'ils ne soient pas moins Lugens pour autant. Mais on recense surtout des sangs-mêlés, fruit de l'union entre les deux races, et qui s'intègrent bien plus facilement parmi les humains.


Militaire

Lug possède une armée unique depuis l'unification du pays, et même après le renversement de la monarchie, l'Armée Royale a simplement été remplacée par l'Armée de la République. Cette dernière comporte environ 50 000 hommes, mais uniquement après enrôlement des irréguliers, qui forment une grande partie du nombre. En effet, l'armée Lugen n'a toujours pas été réformée en armée de métier et n'est donc levée qu'en temps de guerre.
Concernant la puissance de l'armée, celle-ci se base principalement sur la cavalerie. Pendant longtemps, les Lugens dépendaient des traditions d'infanterie de leurs ancêtres Nordds, mais les Grandes Invasions ont démontré la supériorité de la cavalerie sur un terrain plat comme celui de Lug. Depuis, le royaume a hérité des traditions cavalières des peuples des steppes, de la même manière que Jhaanar. Ainsi, la force de l'armée réside dans les hussards, les nobles en armure montés sur chevaux, tandis que l'infanterie a été confiée en majorité au soin des irréguliers. C'est donc une répartition des forces assez inégale, qui n'a pas réussi encore à trouver l'équilibre parfait, comme la montré la défaite cuisante du Royaume de Lug à la dernière guerre contre Ōshiwan, avant l'établissement de la Paix Globale et du renversement de la monarchie.

Jhaanar

Informations globales
Peuple: Jhaanarides
Langues officielles: Zunar, Commun
Religion oficielle: Monothéïsme Jhaanaride
Nombre: ~ 2 300 000
Capitale: Pars



Généralités

Jhaanar est un pays dont la création ne remonte à quelques siècles, mais sa montée en force rapide en a fait rapidement une puissance influente dans la "cour des grands". Son peuple, humain, issu de la branche ethnique des Zunar, a été longtemps dispersés en de nombreux clans et royaumes mineurs, et son unification n'a pu se faire que par des invasions ennemies. Jhaanar a été ainsi pendant un certain temps une province sous domination Nibel, et ce n'est que lors de sa révolte d'indépendance que le pays en tant qu'entité unie a vu le jour.
Jhaanar jouit d'un territoire stratégiquement intéressant. Entouré par la mer, son seul passage terrestre se situe au Nord, coincé entre le désert les montagnes, rendant le pays facile à défendre. Bien que ses terres soient baignées dans le soleil, une grande partie des terres sont fertiles, grâce à la proximité des côtes, et surtout par la présence du Ruhr, fleuve primordial à la vie dans le centre des terres. On peut ainsi observer que les villes et villages se développent presque exclusivement sur les côtes et le long du Ruhr, et dès que l'on s'aventure un peu plus au cœur des terres, on se retrouve dans un territoire presque aussi aride que le pays de Tanukh.


Régime

Jhaanar possède une société extrêmement bien organisée, qui fait la grande force de ce pays. Le peuple est dirigé par une monarchie absolue, faisant contraste avec la structure féodale de ses voisins, Nibel et Ōshiwan. Mais la monarchie Jhaanaride a pour particularité d'avoir construite avec le but de créer un équilibre parfait entre ce qui est considéré comme les trois classes fondamentales: la classe religieuse, la classe noble et la classe paysanne. Chacune de ces classes à une place bien précise dans la société et la même capacité d'influence dans la société. Les paysans cultivent les terres et créent les objets, les religieux écrivent les textes et se chargent de la justice et l'éducation, et les nobles se chargent de l'armée en temps de guerre, et de l'administration en temps de paix. Il faut voir l'équilibre de ces classes non pas comme une pyramide mais comme un cercle divisé en trois. Chaque classe possède des représentants qui siègent à la cour du Shah, et permettent de faire entendre la voix des leurs. Et la justice très sévère condamne fortement la corruption et l'abus de pouvoir, ainsi même la classe noble est obligée de travailler et respecte la classe paysanne.
Un tel équilibre n'existe qu'à Jhaanar, et témoigne parfaitement de la modernité du pays et de ses doctrines. Le Shah actuel est Shapur II, souverain âgé et éclairé, qui est notamment connu pour être celui ayant lancé l'initiative de la Paix Globale. Il est ouvert à la communication entre les peuples, et aime se voir comme un arbitre impartial de cette nouvelle ère.


Population

Les Jhaanarides sont issues de la branche des Zunar, et par conséquent sont de taille moyenne et possèdent une peau matte, plus matte en moyenne que celles de ceux issus de la branche Yani. Certains dans le Sud possèdent même une peau encore plus matte, tendant vers le noir, ou marron foncé. Ils possèdent pour la plupart des cheveux noirs crépus ou ondulés.
Les Jhaanarides n'ont pas une population aussi nombreuses que les deux grandes puissances, Nibel et Ōshiwan, mais la fertilité de leurs terres leur a permis d'atteindre le nombre d'environ 2 300 000 habitants. Cette population est concentrée sur les côtes et le long du Ruhr, et l'intérieur des terres est presque vide de villages.
Le peuple de Jhaanar est imprégné de l'idéal de l'équilibre, où chacun possède une place dans le monde. Contrairement à certaines vieilles puissances, ils ne s'entravent pas des traditions et se voient comme un peuple moderne, adapté au nouvelles ères. Cette philosophie est reflétée par la grande place de l'éducation à Jhaanar. En effet les Jhaanarides sont le peuple humain possédant le plus haut taux d'éducation, avec plus d'un tier de la population sachant lire et écrire.
Vis à vis des autres peuples, les Jhaanarides sont généralement ouverts et diplomates, mais gardent seulement un sentiment réservé des Nibéliens, avec qui ils ont un passé conflictuel.


Militaire

Grâce à sa structure non féodale, Jhaanar peut rassembler une armée sous un commandement unique. Bien qu'environ deux fois moins nombreuses que l'armée de ses puissants voisins, la force militaire de Jhaanar repose dans sa composition même. La part d'irréguliers enrôlés est plus faible par rapport à d'autres royaumes humains, et les trois-quarts des soldats font partie de la classe noble, ce qui implique un cœur d'armée expérimenté et bien armé. Inspiré de l'organisation militaire nibélienne et des tactiques de la Grande Horde, l'armée Jhaanarides repose sur des soldats lourdement protégés et également une cavalerie importante. Les cataphractes jhaanarides, une vaste force de cavalerie de choc lourde, sont réputés dans tous les continents, et c'est notamment grâce à eux que Jhaanar a été la première puissance à vaincre de manière frontale les armées nibéliennes sur le champs de bataille en mille ans.
Avec les nouvelles technologies, Jhaanar a commencé à saisir l'intérêt tactique des arquebuses, et commence à développer des stratégies militaires et des corps d'armées exploitant ces armes à poudre.

Ōshiwan

Informations globales
Peuple: Ōshiwanis
Langues officielles: Yani, Commun
Religion officielle: Polythéisme yani
Nombre: ~ 3 500 000
Capitale: Yamato



Généralités

Ōshiwan est la deuxième grande puissance d'Aethernalia, précédée seulement par Nibel, et étant son grand rival historique, bien que les deux puissances ne partagent aucune frontière commune. Ōshiwan se revendique comme royaume successeur de Yan, le premier royaume humain jamais fondé, et une grande partie de son prestige est ainsi fondée sur son héritage. Le royaume a vu le jour à la fin de la Grande Catastrophe, lorsque les peuples nomades descendants des Yani se réinstallèrent dans les terres fertiles sud orientales, et son expansion initiale a été marquée par des conflits sanglants contre les Oni, à qui ces terres appartenaient originellement.
La structure de Ōshiwan est marquée par une répartition plutôt équitable du développement sur le territoire. Les plus grandes cités sont de puissance équivalente, preuve de la grande décentralisation du pouvoir, et ainsi Yamato, bien que capitale, n'est pas la cité la plus peuplée, cette place revenant à Zhuang. Et en dehors des cités, on trouve, comme à Nibel, de vastes zones paysannes, cultivant le riz, aliment principal de cette région. La seule exception étant la bordure nord du territoire, faisant place à un environnement constitué de débuts de steppes.

Régime

Ōshiwan possède une organisation féodale extrêmement décentralisée, dans laquelle les seigneurs locaux possèdent beaucoup de pouvoirs. La structure sociale est également strictement divisée plusieurs classes sociales, qui sont toutes très nettement séparées. Les différences de classe sont très importantes à Ōshiwan, plus que dans n'importe quel autre pays. L'abre hiérarchique est dominé par la classe militaire, les Bushis, puis le clergé, les paysans étant en bas de la pyramide et presque dénués de tout droit. Tout en haut de cette organisation siège l'Empereur de Ōshiwan, qui possède le pouvoir suprême, mais doit la plupart du temps trouver des compromis avec les seigneurs locaux, chacun à la tête d'un clan, à cause du fort pouvoir de ceux-ci. C'est actuellement l'Impératrice Yoshiko qui dirige le pays, ayant été unique enfant de son père, l'Empereur Seimu.
Les dirigeants successifs de Ōshiwan se revendiquent tous comme successeurs légitime des Empereurs de Yan, qui portaient alors le titre "d'Empereur Suprême", ou bien "Empereur de l'humanité". Mais si à l'époque de Yan, ce titre était reconnu par les autres peuples humains, de par la puissance de Yan comparé aux autres royaumes mineurs humains émergents, il n'a aujourd'hui plus beaucoup de sens, seulement le prestige. C'est d'ailleurs pour cette raison que les rois de Nibel ont fini par se proclamer Empereurs, s'estimant comme les dirigeants suprême. Ceci a provoqué plusieurs conflits entre Ōshiwan et Nibel, mais ceux-ci n'ayant abouti à rien, aujourd'hui, les deux puissances portent le titre d'Empire. Il est toutefois intéressants de noter que, bien que le titre d'Empereur de Ōshiwan ait changé plusieurs fois de familles, il a toujours fait partie de la descendance des Empereurs de Yan, car toutes les familles chef de clan descendent de la famille Impériale Yani. C'est pour cela que la dynastie des empereurs de Ōshiwan est la plus longue de tout Aethernalia.
La Paix Globale a bouleversé le fragile équilibre construit entre l'Empereur et les Daimyo, seigneurs locaux, et le pays a traversé une période de crise, qui a abouti à une décentralisation encore plus forte du pouvoir, affaiblissant toujours plus le pouvoir Impérial. Aujourd'hui le pays est instable, tiraillé par différentes doctrines, et les luttes d'influence entre les nobles, plus présentes que jamais.


Population

Les Ōshiwanis sont issus des Yanis, par conséquent, ils possèdent un physique qui se caractérise par une peau matte, des yeux bridés, des cheveux raides et noirs, et une taille en moyenne plus petite que les autres groupes ethniques humains.
Le peuple de Ōshiwan est nombreux, avoisinant les 4 500 000 habitants, dont la très grande majorité se compose de paysans et d'artisans. De part la grande décentralisation du pays, il n'existe pas de lieu de forte concentration de population dans le pays.
Les Ōshiwanis, peu importe leur place dans la hiérarchie sociale accordé énormément d'importance aux valeurs familiales. Les aînés sont traités en grand respect, et les enfants ne quittent que rarement le domaine. Dans la classe militaire et noble, l'honneur tient également une grande place, le code du Bushido poussant à l'extrême la discipline inculquée à ses représentants. Et pourtant, malgré leur sens de l'honneur très profond, les Ōshiwanis restent en général des individus modestes vis à vis des autres peuples, le respect étant l'une des autres valeurs primordiales du code de conduite. Mais cette conduite modeste ne les empêche pas d'être en mauvais termes avec certains de leur voisins, notamment les Lugens, avec qui ils sont entré plusieurs fois en guerre.


Militaire

La structure militaire de Ōshiwan est divisée en chaque clan. En effet, comme dans tout gouvernement féodal, chaque seigneur local possède sa propre armée, mais le phénomène est poussé à son paroxysme ici, où l'Empereur possède une armée à peine plus puissante que celle de ses seigneurs. L'Armée de Ōshiwan en tant que telle n'a été rassemblée que peu de fois, et son organisation était souvent approximative, ce qui lui a valu plusieurs grandes défaites, notamment lors de l'époque des Grandes Invasions. Mais si l'on parvenait à rassembler toutes les armées sous une seule bannière et un commandement uni, alors on obtiendrait une machine de guerre formidable, disciplinée et rompu à l'exercice de la guerre, faisant presque jeu égal avec Nibel en terme de nombre d'hommes (~70 000).
Le fait d'avoir une noblesse contrôlée par la classe militaire assure une grande dextérité et un entraînement constant de la part des guerriers nobles, Bushis, cœur de chaque armée de clan.

Onis

Information globales
Peuple: Onis
Langues officielles: Oni (nombreux dialectes), Yani, Commun
Religion officielle: Polythéisme yani
Nombre: ~ 15 000
Capitale: Aucune



Généralités

Les Onis font parti des deux seuls peuples "civilisés" à ne pas posséder de territoire propre. Ils vivent pratiquement tous dans le royaume d'Ōshiwan, certains intégrés parmi les humains, d'autres en clan dans les montagnes. Mais même pour ceux ayant choisi de ne pas vivre avec les humains, leurs territoires restent considérés comme possession Ōshiwani.
L'histoire des Onis est marquée par la violence humaine et les purges raciales menées par les Ōshiwanis. Ils sont souvent considérés comme ceux qui ne comptent pour rien, et même avec les réformes amenées par la Paix Globale, leur situation reste peu enviable sur certains points.


Régime

N'ayant pas leur propre royaume, et n'ayant pas non plus d'autonomie propre au sein d'Ōshiwan, les Onis n'ont pas de gouvernement, pas plus qu'ils n'ont de représentant unique. Les Onis ayant choisi de vivre parmi les Ōshiwani sont soumis aux mêmes lois que n'importe quel humains (avec cependant quelques privilèges en moins). Leur situation a évolué lentement depuis le statut d'esclave, et aujourd'hui, ils jouissent presque des mêmes droits que les humains, grâce à un rapprochement progressif entre les deux races. Un Oni intégré peut tenter de grimper l'échelon social de la société Ōshiwani, mais il n'y a pas de statut social réservé spécifiquement aux Onis.
Les seuls formes de gouvernements concernent les Onis ayant choisi de vivre en indépendance. Ceux-ci ont choisi de conserver la structure sociale qu'ils possédaient avant l'arrivée des humains, c'est à dire une structure tribale. Il existe de nombreux clans différents parmi les Onis, possédant des origines très anciennes. Les Onis indépendants se différencient entre chaque clan grâce au teint de leur peau, ou bien par leurs tatouages. Chaque clan possède un chef, mais il n'existe aucun représentant commun. Les clans Onis sont théoriquement soumis aux lois Ōshiwani, mais étant donné qu'ils se sont reculé dans les montagnes, où très peu d'humains vont, on les laisse généralement agir à leur guise entre eux. De ce fait, chaque clan peut avoir des lois différentes, et d'ailleurs ils ont pour la plupart des dialectes différents, ce qui rend la communication difficile entre chaque clan, ou même entre les Onis indépendants et le reste d'Aethernalia.


Population

Les Onis sont une race différente des humains: ils sont rarement très grands, mais sont robustes et trapus. Le teint de leur peau peut prendre de nombreuses couleurs, ce qui sert souvent de signe distinctif entre clans. Leur visage ressemble à peu près à celui d'un humain, à la différence qu'ils ont un nez très plat, une arcade sourcilière très prononcée, sans sourcil, des lèvres épaisses, des canines proéminentes, et surtout, deux grandes cornes montantes sur le front. Les deux corne d'un Oni sont l'une de ses plus grandes fiertés, au point que l'on coupe généralement les cornes des Onis qui partent vivre avec les humains pour leur donner un sentiment de honte face aux Onis indépendants. Mais ces cornes sont aussi source du pouvoir ancestral des Onis. En effet, chaque Oni possédant ses cornes peut entrer dans une transe dans laquelle son visage subira plusieurs modifications, et qui le fera entrer dans une rage incontrôlable, semblable à une rage berserk.  Certains considèrent cet état comme l'état "originel" des Onis, mais l'absence totale d'écrits sur l'histoire des Onis avant leurs premiers contacts avec les humains ne permet pas de confirmer cette théorie.
Aujourd'hui, les Onis sont peu nombreux, leur population ayant été décimée au cours des guerres contre les Ōshiwanis, puis lors des vastes purges raciales menées par ces derniers. Ils sont supposés être moins nombreux que les elfes, avoisinant les 15 000 individus, mais la difficulté de recensement des Onis vivant dans les montagnes ne permet pas de se donner une idée précise. Et même au sein de cette population peu nombreuse, on constate deux grands groupes: les indépendants et les intégrés. Chaque Oni naissant dans la montagne possède, lors de son passage à la maturité, la possibilité de choisir quelle voie emprunter, mais ce choix est irréversible. Par la suite, les deux modes de vie diffèrent complètement et les Onis indépendants ne considèrent plus les intégrés comme leur semblables.
Les Onis peuvent posséder une apparence intimidante, mais ils n'ont pas de naturel mauvais. Ils sont tous relativement proches de la nature, et les indépendants principalement, la défendent farouchement contre son exploitation humaine. Si les intégrés font fi des barrières entre humains et Onis, les indépendants sont méfiants, presque méprisants envers "ceux qui ont volé leurs terres ancestrales". Un Oni accorde énormément d'importance à la terre, au domaine, ce qui rend d'autant plus profond le traumatisme lié à leur subjugation par les Ōshiwanis.


Militaire

Tout comme ils n'ont pas de gouvernement propre, les Onis ne possèdent pas non plus d'armée, seuls les clans indépendants possédant leur propre groupe armé. Dans le passé, les Onis était également séparés en nombreux clans et donc ne possédaient pas non plus d'armée unique, mais leurs guerriers étaient craints. Bien qu'ils ne maîtrisaient pas l'art de la magie avant l'arrivée des humains, les combattant Onis étaient supérieurs aux humains grâce à leur puissance naturelle, et grâce à leur transe berserk. Des escouades d'une dizaine de combattants Onis entrant en transe pouvait facilement décimer une centaine de soldat non vétérans. Cette force a provoqué la peur des Ōshiwani, même après les avoir définitivement vaincu, ce qui a donné naissance à de nombreuses légendes effrayantes, et plus concrètement, à de nombreuses purges.
Même aujourd'hui, les combattants Onis sont respectés pour leur force terrifiante, principalement ceux possédant encore leur cornes et capables de maîtriser leur état de transe.
 

Nibel

Informations globales
Peuple: Nibéliens
Langues officielles: Nibelien, Commun
Religion officielle: Humanisme
Nombre: ~ 4 millions
Capitale: Lodr



Généralités

Nibel est le plus puissant des royaumes humains, et par conséquent, le plus puissant de tout Aethernalia. Son peuple est issu des grandes migrations Nordd, et plus précisément, des colons s'étant installé le long du Thyles. Installé sur des terres riches et fertiles, cet ancien petit royaume centré sur Lodr a tiré grandement profit des bouleversement qui ont amené la fin de l'âge d'or des Nains, et s'est par la suite étendu en conquérant tous les autres nombreux petits royaumes humains qui étaient nés des vagues des de migration dans cette région.
Le cœur de la puissance de Nibel se situe le long du Thyles, où se situent les cités les plus importantes. Le reste des terres est constitué essentiellement de petits villages fermiers et de villes moyennes, la seule exception étant la région située à l'Ouest de l'Aram. En effet, la frontières occidentale de Nibel a longtemps été délimitée par ce fleuve, marquant la séparation entre le "monde civilisé" et les terres sauvages, d'ailleurs une grande muraille le longe. Mais la politique expansionniste de Nibel l'a finalement poussé à commencer à coloniser au delà du fleuve. Cette région est protégée par la grande cité de Rakuen, servant d'avant-garde, mais elle est encore considérée comme trop dangereuse par beaucoup de citoyens, et de ce fait, il y a encore peu de villages.


Régime

Nibel est un empire autoproclamé, dirigé par une monarchie féodale. Étant donné que l'empire s'est initialement étendu en conquérant de nombreux petits royaumes différents, le pouvoir a été pendant très longtemps très décentralisé, et les comtes détenaient alors beaucoup de pouvoir. L'autorité royale souvent été faible, et n'a put être maintenue que par de grandes conquêtes, où, la plupart du temps, des luttes internes entre comtes ou ducs. Cet instabilité interne a donc été pendant très longtemps un frein à la puissance nibélienne, mais contre toute attente, la Paix Globale a changé la donne. En effet, l'empereur Maximilien, alors jeune, a désiré mettre à profit cette période de bouleversement social avant qu'il ne soit trop tard, comme en Ōshiwan. Il a donc profité du chaos interne pour faire passer plusieurs réformes qui ont centralisé grandement le pouvoir. Depuis, le modèle féodal de Nibel converge progressivement vers une monarchie absolue. Cette progression a été "aidée" par l'éclatement de plusieurs révoltes nobles qui ont été écrasées, ce qui, en plus de débarrasser des principaux opposants, ont fait plier les derniers mécontents. Ainsi l'empereur Maximilien a instauré un pouvoir central fort et autoritaire, et en a également profité pour supprimer le polythéisme norddien en tant que religion d'état, pour le remplacer l'humanisme, une forme d'athéisme qui prône que l'humain doit se séparer des dieux pour devenir fort, et dans laquelle l'Empereur apparait donc comme le dirigeant suprême.


Population

Les habitants de Nibel sont les Nibéliens. Faisant partie du groupe ethnique humains des Nordds, ils sont blanc de peau et de plutôt grande stature. Ils ont une pilosité la plupart du temps assez développé, même si chez les plus nobles, la barbe est considérée comme peu distinguée, et donc rasée la plupart du temps. Malgré leurs origines norddiennes, les Nibéliens n'aiment pas y être associés, et font en sorte de se distinguer des autres peuples norddiens (Sjaellanders, Faers et Lugens). Cela explique pourquoi ils parlent leur propre langage.
Les Nibeliens sont le peuple le plus nombreux, avoisinant les 5 millions d'habitants, dont 2 millions sont répartis uniquement entre les 6 grandes cités, la capitale Lodr abritant à elle seule 600 000 habitants, ce qui en fait la ville la plus peuplée d'Aethernalia. Pour ce qui concerne le reste de la population, la plus grande partie vit dans les terres entourant le Thyles et dans le Nord du territoire.
Les Nibéliens sont des gens fiers et sont élevés dans un environnement autoritaire. Les valeurs de prestige familial et protection du domaine leur sont inculqués dès le plus jeune âge, même dans les classes les plus basses de la société. Mais une bonne partie d'entre eux sont arrogants, regardant avec condescendance les autres royaumes humains. Cependant, ils sont amicaux avec les Nains de Ulundir, qui ont toujours été en bons termes avec Nibel, depuis sa création.


Militaire

Nibel possède la plus puissante des armées de tout Aethernalia, cependant elle est encore en pleine réforme. Avant les réformes de l'Empereur Maximilien, chaque comté avait son armée, indépendamment de l'Armée Impériale, qui était alors bien plus petite. L'Armée Impériale était suffisamment puissante pour tenir tête à deux armées de comté et ainsi dissuader les renversements, mais lorsque l'Empereur partait en guerre, chaque comte était libre de refuser de l'accompagner, ainsi l'armée totale de l'Empereur ne pouvait atteindre sa taille maximale qu'en obtenant l'accord de tous les comtes. Avec les réformes de Maximilien, la centralisation a également renforcé grandement l'Armée Impériale, en obtenant le contrôle sur la moitié de chaque armée de comté. Cette nouvelle organisation est encore en voie de stabilisation, mais il est certain que l'Empereur dispose d'une armée très puissante à lui tout seul à présent.
Concernant l'armée en elle-même, la professionnalisation des soldats existe depuis très longtemps à Nibel, et les commandants nibéliens sont méprisant envers les mercenaires. L'armée Nibelienne est réputée pour sa discipline, et afin de ne pas perdre la main en temps de paix, elle est traditionnellement dispersée dans les différentes cités afin de servir de milice. De ce fait, l'Armée Impériale prend un peu de temps pour être rassemblée entièrement, mais une fois cela fait, elle peut atteindre la taille impressionnante de 80 000 hommes.